Une journée consacrée à la myopie
Le 15 octobre 2022
dès 14:30
à Chartres (28)
Une journée d’information sur la myopie est organisée le 15 octobre à Chartres.
Le Docteur Anne-Sophie PETAVY BLANC, ophtalmologue à Dreux, sera la marraine.
Il y aura 2 temps forts :
- des conférences gratuites de 14h30 à 17h30 à l’Hôtel de ville de Chartres
- une pièce de théâtre « J’aimerais bien vous y voir » jouée salle Malraux à Luisant à 20h30
– pour la communication du Dr Petavy et du Pr Leceziel : se référer aux interviews de l’Écho Républicain
– pour l’exposé de M. de Clavières : voir ci-dessous
– pour celui de Jean-Noël Cueille : résumé non communiqué
Invitée d’honneur : Docteur Anne-Sophie PETAVY BLANC, Ophtalmologue à Dreux
Conférence
LA MYOPIE, simple trouble de la réfraction ou maladie évolutive ?
Le point sur les risques évolutifs et les possibilités thérapeutiques actuelles
Professeur Nicolas LEVEZIEL
Chef du Service d’Ophtalmologie, CHU de Poitiers
Président du Comité Scientifique de l’Association AMAM-Myopie
Aides
Prise en charge psychologique des patients
présentant une altération de l’acuité visuelle
Pierre-Marie de CLAVIÈRES
Psychologue au Centre « Auvergne Basse Vision » de Clermont-Ferrand
Conférence
Le privilège de voir
Voir et percevoir – Voir et savoir – Apprendre à voir
Jean-Noël CUEILLE
Philosophe
Interview sur RTV Dreux avec Sabine BALLERY et le Docteur Anne-Sophie PETAVY BLANC
(septembre 2022)
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Article L’Écho Républicain du 15 octobre 2022
Cent personnes sensibilisées à la maculopathie myopique à Chartres
Article L’Écho Républicain du 10 octobre 2022
Article L’Écho Républicain du 9 octobre 2022
Le professeur Nicolas Leveziel, ophtalmologue, donnera une conférence sur la maculopathie myopique à Chartres
Article L’Écho Républicain du 15 septembre 2022
Pierre-Marie de Clavières,
psychologue clinicien au Centre Basse Vision de
Clermont-Ferrand
La dimension psychologique de la prise en charge des patients malvoyants
Dans le champ du handicap et dans le domaine de la myopie, qui est une maladie évolutive, la question de la modification dans la relation aux autres et dans l’image de soi est quelque chose de très impactant. Cela demande parfois de pouvoir être abordé pour éviter que cela ne tourne en idée angoissante et déplaisante pour la personne. Il n’y a évidemment aucune obligation à se faire accompagner. C’est le principe des Centres basse vision : construire un parcours de soin basé sur la demande du patient (ergothérapeute, instructeur en locomotion, assistante sociale, psychologue, etc.). Parfois, un seul échange peut suffire à déverrouiller une situation – fallait-il encore s’autoriser à en parler. Dans d’autres cas, cela prendra davantage de temps. En effet, les remaniements nécessaires pour porter un autre regard sur soi-même sont un long processus. Celui-ci, parfois, met en souffrance, car la question du manque n’est jamais loin. Mais une fois que la personne peut se reconnaître dans différents aspects de son existence, qu’il est aussi parent, enfant, collègue, conjoint…, et qu’il n’est pas seulement défini par le handicap visuel, cette facette-là génère moins de souffrance. La question de la psychothérapie, pour ces patients, est de retrouver la possibilité de s’inscrire dans un réseau d’identifications qui permet de renouer avec la personne qu’elles ont été. Et qu’elles n’ont jamais cessées d’être.